Premičre page (f) Page précédente (p) Planches contact (vignettes) Page suivante (n) Derničre page (l)
16Rés(O)nances.jpg

Fleurs de Terezín , 2022
métal de récupération, soudure et polissage, dimensions variables, de 10 x 10 x 14 à 35 x 17 x 18 cm

Rés(O)nances
    d.defontaines2@gmail.com
    marie.kopecka@wanadoo.fr
    78000 VERSAILLES
    site

Marie Kopecká Verhoeven et Dominique Defontaines, plasticiens du collectif multidisciplinaire Rés(O)nances, nous proposent une installation qui évoque le camp de concentration de Terezín (Theresienstadt), maintenant en République Tchèque. Dans cette ancienne forteresse furent déportés puis exterminés des Juifs célèbres, parmi lesquels un grand nombre d’artistes, musiciens, plasticiens, écrivains… C’est notamment là que Robert Desnos mourut du typhus en 1945… Dans cette antichambre de la mort régna une intense activité de création artistique, largement utilisée comme vitrine par la propagande nazie.
     Les Fleurs de Terezín ont été réalisées à partir de découpes de maillons de chaînes rouillées de diverses dimensions. Les zones de coupe révèlent l’intérieur du métal, brillant, réfléchissant la lumière, en opposition avec le brun mat de son oxydation extérieure. Ces fleurs lumineuses surgissent d’un matériau associé à l’oppression : briser ses chaînes, dit-on. Elles se posent en métaphores de la force de résistance de la vie, de la résilience face à un environnement mortifère, de la persistance d’un impossible espoir, de la primauté de la liberté intérieure sur les contraintes extérieures, aussi inhumaines soient-elles. Elles prennent ainsi une dimension prométhéenne qui dépasse largement le cadre de leur propos initial… Elles sont présentées en association avec des photographies prises sur le lieu de ces portes de la mort que personne ne peut ni ne doit oublier.

LD